A travers un communiqué publié le dimanche 16 juillet 2023, dont une copie parvenue à la rédaction de Foxtime.CD, le général major EKenge BOMUSA EFOMI SYLVAIN des forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) annonce que dans le territoire de rutshuru 11 jeunes ont été tués par le M23.
En effet, l’armée congolaise précise dans ce communiqué que les civils exécutés ont, d’abord été utilisé comme porteurs des effets et biens pillés par les terroristes. Ceux-ci ont été, par la suite massacrés et laissés sur la colline Rubona.
Le Général-major SYLVAIN EKENGE BOMUSA, porte-parole des FARDC ajoute que ce massacre intervient après ceux de Bugushu, dans le groupement de Tongo, toujours dans le Rutshuru. Sur place, les rebelles du M23 et les militaires rwandais ont massacré 7 personnes dont des femmes et des enfants. Cette opération avait eu lieu dans la nuit du 04 au 05 juillet 2023 dernier.
« Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (RDC) alertent l’opinion nationale et la communauté internationale sur le massacre, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2023, des populations civiles de BUKOMBO et des localités environnantes par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23. Au total, onze jeunes civils, tous de sexe masculin, utilisés comme des porteurs ont été froidement et lâchement exécutés sur la colline de RUBONA surplombant BUKOMB0. La liste des personnes massacrées se présente comme suit: YOHANA de la localité BPFURA, MITERA de KINZLUNCU, RUBANDA de MICOGO, NDUWAYEZU de LULERE, NDUWAYO de BITSI, NGENDAHAYO de KANYATSI, GASORO de KINJUGU: Thaddée de KOJ0, TENDAMEMA de KOJO, MASHENGESH0 de KOJO et BARATA de KOJ0. Ce énième massacre intervient après celui de 07 femmes et des enfants du 04 au 05 juillet 2023 à BUGUSHU, dans le Groupement de TONGO, toujours en territoire de RUTSHURU. » Peut-on lire sur le communiqué
Et d’ajouter :
« Ces terroristes de RDFI23, au lieu d’observer le cesser-le-feu et le cantonnement imposés par la feuille de route de LUANDA et les décisions du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de Nairobi, s’obstinent à défier les institutions régionales et la communauté internationale par la violation par des massacres et la perpétration des crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dans les territoires sous leur contrôle. Face à cette situation, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, malgré la trêve observée pour donner la chance au processus de paix initié par la Sous-Région, continueront de dénoncer les actes terroristes perpétrés continuellement par les RDFM23 sur nos populations. » Poursuit-t-il
Hervé Kabwatila