Dans une déclaration faite mardi 25 juin 2024, l’évêque du diocèse de l’église catholique des villes de Butembo-Beni dans la province du Nord-Kivu à savoir Monseigneur Melchisédech SIKULI PALUKU, est revenu sur son rôle de dénoncer les tueries perpétrées par les rebelles du M23/RDF contre les populations civiles dans la partie Est de la RDC.
Pour ce prélat catholique, il est impossible de séparer la foi de la défense de la dignité humaine, l’évangélisation de la promotion d’une vie digne et la spiritualité de l’engagement pour la dignité de tous les êtres humains.
Il se dit par ailleurs très exaspéré par des tueries perpétrées depuis le 4 juin de cette année en cours par les ADF/NALU, contre la paisible population laissée sans défense et sans sécurité dans le groupement de BASWAGHA-MADIWE.
« Nom diocèse, se dit très exaspéré par des tueries perpétrées depuis le 4 juin par les ADF/NALU, contre la paisible population laissée sans défense et sans sécurité dans le groupement de BASWAGHA-MADIWE. Pour moi, dénoncer ces violations graves et actuelles de la dignité humaine est un devoir. Pourquoi ? Parce que en communion de l’église, je suis profondément convaincu que l’on ne peut séparer la foi de la défense de la dignité humaine, l’évangélisation de la promotion d’une vie digne et la spiritualité de l’engagement pour la dignité de tous de tous les êtres humains » peut-on lire dans un communiqué signé par Mgr SIKULI PALUKU.
Et d’ajouter :
« Non je ne mourrai pas, je vivrai, Je ne me laisserai jamais d’annoncer que, avec la mobilisation de tous les Congolais, le bien triomphera du mal, la vie vaincra le mal et la vérité finira par anéantir le mensonge. Je dénonce une énième fois ce drame indescriptible. J’interpelle les autorités du pays à mettre fin au calvaire du peuple congolais en général, et de la population du diocèse de BUTEMBO-BENI en particulier, calvaire qui a trop duré dans cette région martyre : d’ERINGETI à KANYABAYONGA, de KASINDI à MANGUREDJIPA, en passant par BWISEGHA et Aloya-Cantine, quel ravage ! Abandonnés à leur triste sort, les survivants n’avaient d’autre issue que de se réfugier vers des zones plus sécurisées », indique l’évêque de BUTEMBO-BENI.
Monseigneur SIKULI PALUKU souligne en outre que, les autorités du pays doivent mettre fin au calvaire du peuple congolais en général et de la population du diocèse de BUTEMBO-BENI en particulier.
HERVE KABWATILA