L’ancien président de la République Joseph Kabila était en réunion avec quelques membres du Front Commun pour le Congo (FCC) le vendredi 16 Juin 2023 dans sa ferme de Kingakati, à Kinshasa. Selon quelques participants, le Sénateur à vie a promis de s’adresser très bientôt à la population dans un avenir proche.
A cet effet, le Rais est revenu également sur les vraies raisons pour lesquelles il y avait eu la rupture avec le front commun pour le Congo FCC-CACH.
«Qu’il soit désormais clairement entendu que la rupture de la coalition FCC – CACH est intervenue non pas parce qu’il y avait dispute des postes ministériels et des responsabilités, mais parce qu’il y avait nomination illégale et anticonstitutionnelle de deux juges à la cour constitutionnelle le 5 août 2020, nomination que le FCC avait rejeté parce que respectueux des lois de la République et de la Constitution. »Joseph Kabila aux Cadres du FCC à Kingakati
Et d’ajouter :
« Ces fameuses nominations fondamentalement illégales étaient intervenues à l’absence du Premier Ministre ILUNGA ILUNKAMBA alors que ce dernier était piégé malignement et subtilement par la Présidence en l’envoyant dans une prétendue mission à Lubumbashi. » Joseph Kabika.
Et de poursuivre:
« Curieusement, à son absence et violant intentionnellement la constitution, le Vice Premier Ministre de l’intérieur, sous ordre, apposé allègrement et illégalement un contreseing sur les ordonnances controversées des juges. Le PM Ilunkamba, l’apprenait à sa descente d’avion à Lubumbashi » Joseph KABILA.
Et de marteler :
« Le FCC avait vigoureusement protesté et avait de manière républicaine demandé que cela soit refait en respectant la constitution, c’est malheureusement cet entêtement à vouloir torpiller la constitution à tout prix auquel le FCC s’opposait, que certains ont qualifié de blocage. Qui donc, dans ces circonstances avait choisi de bloquer le bon fonctionnement des institutions ? » Joseph Kabila .
Il y a lieu de signaler que, la sortie médiatique de Joseph Kabila bouge de plus en plus la sphère politique congolaise surtout à quelques mois de l’organisation des élections prévues en décembre prochain.
Hervé Kabwatila