Le monde célèbre le 19 juin de chaque année, la journée internationale de la drépanocytose, afin de lutter contre cette maladie génétique du sang.
La lutte contre la drépanocytose figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS pour la zone Afrique et occupe le quatrième rang dans les priorités en matière de santé publique mondiale, après le cancer, le sida et le paludisme.
La drépanocytose affecte plus particulièrement les populations de race noire. Cette particularité explique qu’elle est, sur le continent africain, la première maladie génétique affectant, dès la naissance, des milliers de malades.
A cette occasion, la République Démocratique du Congo avait organisé l’année passée une table ronde réunissant différents acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux, œuvrant dans la lutte contre la drépanocytose en RDC, ayant conduit à plusieurs recommandations formulées notamment, l’actualisation et la vulgarisation des documents normatifs, l’élaboration d’un projet de loi pour la prévention de la drépanocytose et la protection des droits des drépanocytaires en RDC, comme solution durable ainsi que l’organisation des Etats Généraux de la drépanocytose.
Une année après, il est fort malheureusement de constater que toutes ces recommandations sont resté lettre morte, souffrant de l’exécution.
Alors que, le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi dans sa vision, avait mis en place le programme de la couverture santé universelle, qui engage la RDC à veiller à ce que chaque personne, indépendamment de son lieu de résidence et de son statut social, bénéficie de services de santé existentiels et de qualité dont elle a besoin sans pour autant subir des difficultés financières.
Le gouvernement est donc interpellé, a cette occasion de s’y pencher afin d’apporter des pistes de solutions durables pour les personnes atteintes de cette maladie.
Il sied de noter que, L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rapporte que dans bon nombre de pays, une proportion de 10% à 40% de la population est porteuse d’un gène drépanocytaire. Dans une stratégie pour la région africaine parue en 2011, elle estime à au moins 2% le taux de prévalence de la maladie dans ces pays.
James Kabwe