La ministre d’État en charge de l’environnement et du développement durable, Eve BAZAIBA, séjourne depuis ce samedi 06 juillet 2024, à Inongo, chef-lieu de la province du Maï-Ndombe, pour palper du doigt les enjeux environnementaux dans cette partie du pays en matière de réchauffement climatique.
« Nous avons préféré atteindre les territoires pour expliquer aux communautés la valeur de l’arbre. Nous sommes obligés de protéger les forêts. Et pour y parvenir, nous devons éviter la pratique de l’agriculture sur brûlis. En termes de forêt, notre pays occupe une place importante dans le monde avec ses milliers d’hectares. Il y a lieu de retenir qu’un arbre vivant vaut plus qu’une grume … l’arbre nous accompagne dès la naissance jusqu’à la vieillesse », a expliqué Eve BAZAIBA, ministre d’Etat en charge de l’Environnement
Dans sa prise de parole , elle a également affirmé que l’Afrique ne pollue l’environnement à qu’4% par rapport à d’autres continents. Elle s’est également questionnée sur les pourcentages qui revient à la RDC, en tant que pays solution dans la lutte contre le changement climatique.
Et d’indiquer par ailleurs que les 20 pays pollueurs sont responsables et obligés de compenser les protecteurs de forêts.
« Je ne vais pas m’arrêter ici. Je fais le terrain pour expliquer encore aux communautés la nécessité d’exploiter la forêt de manière réglementée. Pour réussir, nous avons le devoir d’améliorer la vie des communautés locales avec les fonds de compensation libérés par les pays pollueurs », a-t-elle ajouté .
Il convient de noter que lors d’une conférence de CIAR, la ministre d’État en chargée de l’environnement a mis un accent particulier sur la nécessité de mobiliser plus de ressources pour parvenir à réaliser une reforestation des masses dans les pays du bassin du Congo.
GRÂCE DIOMI