Consécutivement à la situation qui a endeuillé la ville de Goma le mercredi 30 aout 2023, lors des altercations entre les manifestants de la secte Wazalendo et les forces de l’ordre ayant conduit au carnage de 43 morts et 56 blessés, le caucus des députés nationaux du Nord-Kivu monte au créneau et exige des sanctions.
Selon la déclaration faite vendredi 1er septembre 2023, les députés nationaux du Nord-Kivu appellent les autorités à prendre des mesures conservatoires contre les responsables sécuritaires en province, et diligenter des enquêtes pouvant établir les responsabilités.
«Nous condamnons fermement l’usage disproportionné de la force par les éléments des FARDC ayant entrainé la mort de plusieurs dizaines des personnes et des blessés. Nous exigeons au gouvernement de la République de prendre des mesures conservatoires envers des responsables sécuritaires en province. Nous demandons la mise en place d’une mission d’enquête pour faire rapidement la lumière sur tous ces évènements malheureux », ont-ils déclarés
Il y a lieu de rappeler que, la répression violente d’une manifestation organisée par la secte « wazalendo » a tourné au carnage, mercredi, lorsque les forces de l’ordre l’ont réprimée, car elle avait été interdite par l’autorité provinciale. Quarante-trois personnes ont perdu la vie et cinquante-six autres ont été blessées, selon le bilan officiel.
Une centaine de manifestants a été appréhendée dont le leader de la secte, Ephraïm Bisimwa. Leur procès en flagrance a débuté, vendredi 1er septembre, au stade de l’Unité à Goma.
Les manifestants protestaient contre la présence de la MONUSCO, des forces de l’EAC et des ONG internationales au Nord-Kivu.
James Kabwe