Prévue pour 14h et repoussée à 15h, la séance portant élection primaire de l’Union sacrée pour départager les candidats de l’Union sacrée qui veulent occuper la présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale a enregistré plus de deux heures de retard avant de commencer.
Le vote à bulletin fermé est précédé par une prise de parole de cinq minutes de Modeste Bahati Lukwebo, Christophe Mboso et Vital Kamerhe qui veulent, chacun, diriger le prochain bureau définitif de la Chambre basse du Parlement.
« En prenant la responsabilité de me présenter devant vous, je voudrais contribuer à rehausser le prestige de l’Assemblée nationale et à résoudre les problèmes qui agacent notre peuple en commençant par les questions liées à la sécurité, dans l’Est du pays. Si vous m’accordez vos suffrages, je mettrais un accent particulier sur la diplomatie parlementaire. Je m’engage à entamer des véritables réformes institutionnelles en vue de répondre aux attentes de notre peuple », a déclaré le candidat Modeste Bahati
Pour sa part, Vital Kamhere, ancien speaker de la Chambre basse du Parlement, également candidat de l’Union sacrée au poste de président de l’Assemblée nationale, a promis de « redorer l’image de l’Assemblée nationale, représentation du peuple et de renforcer le contrôle parlementaire ».
« Que je gagne ou que je perde, je resterai loyal au Président de la République », a-t-il promis »
Christophe Mboso veut, quant à lui, « consolider le travail accompli à la tête de l’Assemblée nationale ».
« Notre mission en acceptant cette candidature c’est d’abord de redorer l’image de l’Assemblée nationale. Nous méritons respect, cette institution doit prêcher par l’exemple. Je vous préviens maintenant pour ceux qui veulent voter pour moi que je ne vais pas vous flatter », a lancé Christophe Mboso.
James Kabwe