La prise en charge des élèves et des intervenants lors de la session ordinaire de l’Examen d’État a été au cœur d’une audience tenue ce mercredi 11 juin 2025. La ministre de l’Éducation Nationale, Raïssa Malu, et son vice-ministre, Jean-Pierre Kezamudru, ont rencontré les caucus des députés nationaux des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri pour discuter des mesures à prendre dans le contexte actuel de crise.
Cette rencontre intervient dans un contexte particulièrement difficile, marqué par l’occupation de certaines régions de la République Démocratique du Congo par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC. Les députés ont exprimé leur préoccupation quant à la situation des élèves qui se préparent à passer l’Examen d’État, un moment crucial pour leur avenir académique.
« Nous avons, à travers plusieurs actions parlementaires à l’Assemblée nationale, demandé à ce que le gouvernement puisse prendre en charge les frais liés à la participation des élèves à l’Examen d’État, et cela a été fait. Raison pour nous de remercier le Gouvernement pour cet acte patriotique à l’égard des élèves de l’Est de la RDC », a déclaré Prince Kokola, président du caucus des députés nationaux du Sud-Kivu, à l’issue de l’entrevue.
Cette décision du gouvernement est perçue comme un soutien essentiel pour les élèves, qui font face à des défis considérables dans un environnement instable. Les députés ont également souligné l’importance de garantir un accès équitable à l’éducation, même dans les zones touchées par le conflit.
Les discussions se poursuivent pour s’assurer que toutes les mesures nécessaires soient mises en place afin de protéger les droits des élèves et de leur permettre de passer leurs examens dans des conditions optimales. Les députés ont promis de rester vigilants et de continuer à plaider pour le bien-être des jeunes dans ces régions affectées.
Cette initiative pourrait marquer un tournant dans la manière dont le gouvernement aborde les questions éducatives dans les zones de conflit, et elle est attendue avec impatience par les familles et les élèves concernés.
HERVÉ KABWATILA