Dans un document rendu public le vendredi 13 septembre 2024, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) appelle le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à un renforcement des pouvoirs de la Cour des comptes pour éradiquer la corruption sur l’ensemble du pays.
Par cette même occasion, l’ODEP demande aux autorités congolaises de mettre en place de mécanismes pour soutenir les pouvoirs de la Cour des comptes, car la République démocratique du Congo a gravis les échelons de détournement des milliards de dollars américains.
« L’ODEP exige l’extension de la compétence de la Cour des comptes en matière de discipline budgétaire aux ordonnateurs politiques notamment les ministres des gouvernements et les Gouverneurs des provinces, ce qui implique la modification de l’article 32 de la loi organique de la Cour des comptes. Ordonner la confiscation et la restitution aux entités publiques victimes, des fonds ou des biens subtilisés suite à une faute de gestion, ce qui passe par la modification de l’article 136 de la même loi. Tout contrat de marché public signé tant au niveau du pouvoir central, des provinces que des entreprises de portefeuille et des établissements publics » Peut-on lire dans ce document l’Observatoire de la Dépense Publique.
Et d’ajouter :
«Il n’est un secret pour personne que la RDC figure parmi les pays les plus corrompus de la planète terre. Les détournements se comptent en termes des milliards de dollars. C’en est trop. Le développement du pays s’en trouve sérieusement hypothéqué. La corruption constitue, en effet, un véritable fléau qui voue à l’échec tous les efforts déployés pour notre développement. Tel un cancer, la corruption mine toute l’économie du pays et annihile tous les efforts déployés pour le développement d’un pays » note l’ODEP.
L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) note par ailleurs que la corruption détruit la République démocratique du Congo, plus que le cancer dans le corps humain, un véritable fléau qui avoue à l’échec tous les efforts déployés pour le développement du pays.
HERVE KABWATILA