C’est à travers un mémorandum publié ce jour, que les trois leaders de l’opposition politique congolaise à savoir Moïse Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga ont appelé le régime actuel que dirige Felix Antoine Tshisekedi, à cesser d’instrumentaliser les institutions politiques, fiscales et judiciaires contre les candidats à l’élection présidentielle de 2023.
Ces derniers rappellent à Felix Tshisekedi que la mise en place des institutions légitimes, la stabilité de la RDC ainsi que le bien-être du peuple congolais passent impérativement par le choix souverain, au terme des élections libres, transparentes inclusives et apaisées.
Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moïse Katumbi ont reformulé quelques recommandations à l’endroit des dirigeants de la République, afin de promouvoir le vivre ensemble :
• Premièrement, de la restructuration de la CENI, en respectant les droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants;
• Procéder à l’audit du fichier existant par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance avérée ;
• Faire la lumière sur les matériels sensibles trouvés entre les mains des personnes non autorisées, notamment à Tshikapa et à Kasumbalesa, donner le nombre total des machines livrées par Miru systems et leur déploiement dans les centres d’inscription, avec en appui la cartographie de toutes les aires opérationnelles et donner également le nombre des machines non déployées;
• Faire la lumière sur les informations faisant état de la répartition préalable des quotas entre autorités de la CENI et quelques personnalités de l’Union sacrée de la Nation.
• Exigeons la révision de la loi électorale dans ses dispositions controversées, notamment sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats.
• Mettre fin à l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle, dont les cas de Matata Ponyo Mapon et Moïse Katumbi Chapwe.
L’opposition dénonce également des arrestations et détentions arbitraires des collaborateurs des candidats Président de la République.
BLAISE BAYOMBO