Le dossier de la surfacturation des puits de forage et lampadaires initié par le ministère de développement rural ne cesse de faire couler l’ancre au sein de l’opinion nationale.
Rebondissant sur cette affaire, l’ex député national Claude Lubaya s’interroge sur la responsabilité réelle du Président de la République au vu de l’ampleur des scandales économico-financiers qui ternissent son régime.
Pour Lubaya, l’attitude de Felix Tshisekedi questionne et ne rassure, « quelle valeur donne-t-il à sa parole ? Que fait-il de son devoir d’éthique et exemplarité ? Dans son discours du 29 juin 2020 à l’occasion des 60 ans d’indépendance de la RDC, le président TSHISEKEDI affirmait : « la lutte contre l’impunité, contre la corruption et les antivaleurs, constituent les éléments centraux de ma stratégie, sans lesquels tout réel espoir de changement est impossible ». Dès lors, son silence intrigant questionne et traduit un laxisme qui inquiète au vu de la montée en puissance de la criminalité financière imputable aux agents publics, au préjudice de l’État »
« Quand on sait qu’à son initiative et sous son autorité, il avait été mis en place au sein de la présidence de la république, un dispositif destiné à moraliser la vie publique dénommé : « agence de prévention et de lutte contre la corruption » (APLC) qui était à son tour impliqué dans les mêmes types de scandales, adossé à une nébuleuse baptisée : « coordination pour le changement des mentalités » (CCM), il y a lieu de se demander qui trompe qui ? « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » ; Abraham Lincoln (1809-1865) » S’interroge Claudel Lubaya
Récemment dans un communiqué, une instruction judiciaire a été ouverte à l’office du Procureur Général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde Mambu au sujet d’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1000 localités en RDC, par le consortium STEVER CONSTRUCTCAMEROUN Sarl-SOTRAD WATER.
James Kabwe