Faisant suite à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant l’image d’une jeune fille qui se fait violer par des inciviques, la ministre du genre, famille et enfant de la province du Haut-Katanga, Gisèle Ngungua appelle la population locale à ne plus partager cette image humiliante, dans l’optique de protéger la valeur de la femme congolaise.
Gisèle Ngungua condamne également avec fermeté la montée en puissance des violences notamment physique, verbale et politique, dont la femme du Haut-Katanga est victime depuis un temps.
«Il circule depuis hier une vidéo humiliante et choquante qui montre l’image d’une jeune fille qui se fait violer par un jeune homme. Cette image interpelle beaucoup, non seulement les femmes que nous sommes mais également les hommes. Après investigation des services de l’ordre avec l’instruction du Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe, nous sommes aujourd’hui confrontés à des informations vraies. S’agit-il d’ici ou de Kolwezi, où est-ce que les faits sont passés. Alors nous interpellons toute personne de bonne foi qui serait en contacte soit avec la victime ou la personne qui connait le présumé violeur, de venir fournir les informations au niveau du ministère provincial du genre, famille et enfant » a indiqué Gisèle Ngungua.
Et de poursuivre :
« Nous interpellons quand-même la population, car de plus en plus les femmes font l’objet des violences de toute sorte notamment physique, verbale, politique. On ne tient plus compte des valeurs de la femme dans notre communauté. La femme représente toute une famille, elle est la base du développement des valeurs de tout un pays. Nous en tant que ministère, nous interpelons la communauté à être éveillée et à dénoncer ces cas d’abus. Au-delà ça, nous constatons que les femmes font l’objet des insultes dans les réseaux sociaux, nous pensons que ça doit cesser et les femmes doivent se lever comme un seul homme pour dire non, trop c’est trop. Le Haut-Katanga a toujours été une province de valeur ou la femme est sacrée, revenons dans nos valeurs ancestrales » a-t-elle dit.
Pour finir, la patronne du genre dans le Haut-Katanga interpelle ceux qui font circuler cette vidéo dans les réseaux sociaux de ne plus le faire, car cette pratique élargie l’impact sur le traumatisme que la jeune victime est en train de subir.