Le président de la formation politique Nouvel Elan Adolphe Muzito se dit favorable via un communiqué signé mardi 07 mai 2024, à la révision de la Constitution de la République démocratique du Congo.
Pour cet ancien premier ministre de la République, la révision de l’actuelle Constitution va faciliter le pouvoir en place de faire des réformes notamment politiques, financières, économiques, monétaires, budgétaires et sociales.
« En RDC, il s’impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, financières, économiques, monétaires, budgétaires et sociales. Ces réformes doivent s’inscrire, soit dans la trame de la révision de l’actuelle Constitution de ‘’Transition’’ (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d’une constitution définitive de la RDC » a écrit le leader du parti nouvel élan.
À en croire Adolphe Muzito, les réformes ou le changement de de la Constitution de la République démocratique du Congo viseront:
1) Le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre 1’Etat et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ;
2) Le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l’Etat en faveur de ces dernières;
3) Le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola, etc. ;
4) L’application de la loi Bakajika ;
5) Les réformes liées à la titrisation des terres
6) Le financement des partis politiques ;
Il a poursuivi en disant que l’élaboration de la Constitution définitive pour la République démocratique du Congo, aura pour objectifs ci-après:
• L’entrée effective dans la République suspendue en 1960;
• La réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel;
• La restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959;
• Le rétablissement du lien juridique entre le parlement belge et le peuple congolais.
Il sied de rappeler que le parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) d’un autre opposant à savoir Martin Fayulu Madidi, s’est opposé lundi 06 mai à travers un communiqué, à tout changement de la Constitution ou toute révision de ses articles verrouillés.
BLAISE BAYOMBO