Au cours d’une causerie morale tenue ce vendredi 16 juin 2023 au camp militaire kokolo à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), le chef d’Etat-major général des FARDC, Christian Tshiwewe a annoncé une mesure forte pour arrêter tous les militaires qui travaillent dans les sites miniers notamment à Lubumbashi, Likasi, Tenke Fugurume, Kolwezi, Tanganyika et partout ailleurs.
A en croire cette haute autorité militaire, c’est anormal de trouver un militaire en train de travailler pour les particuliers ou encore dans les sites miniers car c’est interdit par la loi de la République Démocratique du Congo (RDC).
« D’ailleurs une commission a été déjà mise en place sur la décision du ministre de la défense nationale et anciens combattants ainsi que le ministre de l’intérieur et affaires coutumières, nous allons descendre d’ici là dans toutes les carrières minières où les militaires sont envoyés, notamment à Lubumbashi, Likasi, Tenke Fungurume, Kolwezi, Tanganyika et partout ailleurs. » promet-t-il devant une bonne dizaine d’unités garde républicaine, police militaire, justice militaire , corps transmission, et génie.
Et d’ajouter :
«Et un militaire n’a pas droit de sécurisé les individus sans qualité excepté le Président de la République et le ministre de la défense nationale comme nous voyons aujourd’hui dans les entreprises ou un militaire qui a perdu ses valeurs en protégeant un expatrié ou un congolais qui occupe une quelconque fonction dans le pays. Alors que la loi de notre pays l’interdit. Et donc même le premier ministre n’a pas droit d’être protégé par les militaires, cette situation doit prendre fin dans les prochains jours, et s’ils ont besoin d’être protéger, les policiers sont là à leur disposition pas les militaires. » Hausse-t-il le ton
Signalons que, lors de cette adresse du chef d’état-major général des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), Christian Tshiwewe a rappelé le vécu quotidien des militaires et les appelés à valoriser leur secteur afin que les gens les respectent partout ils seront sur le territoire national.
Hervé Kabwatila