A l’issue d’une réunion tenue à huis clos ce lundi 26 juin 2023 par le conseil de sécurité de l’ONU pour une séance d’information sur la situation politico-sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) et le travail de la Monusco. Les États-Unis d’Amérique estiment que le départ de la Monusco en RDC ne sera pas une bonne chose.
« Un retrait précipité de la Monusco laisserait probablement un vide sécuritaire que les autorités étatiques sont incapables de combler, avec des effets dévastateurs pour les populations les plus vulnérables de la région. Sans la Monusco, nous verrons probablement plus d’activités de la CODECO et de l’ISIS-RDC, deux groupes armés qui ont perpétré des massacres choquants et effrontés dans un camp et une école de personnes déplacées au début du mois « , a-t-il dit.
Et d’ajouter :
» Heureusement, le gouvernement de la RDC a pris des mesures importantes qui aideront à parvenir à une paix durable. Nous saluons le rapport du gouvernement au Conseil de sécurité sur la gestion des armes et des munitions. Ce rapport fournira des informations précieuses sur les capacités du gouvernement et permettra à la communauté internationale d’aider à prévenir le trafic et le détournement d’armes légères » A-t-il souligné
Pour soutenir sa position, le diplomate américain a évoqué notamment l’aggravation de la crise en raison de cette violence continue, entraînant un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, une escalade effroyable de la violence sexiste, y compris la violence sexuelle liée aux conflits et d’immenses souffrances humaines.
Signalons que, les USA estiment que, pour faire face à une situation aussi pressante et urgente, la RDC et la région des Grands Lacs ont besoin de volonté politique, d’un engagement au dialogue et d’une volonté de prendre des décisions difficiles et de poursuivre les réformes indispensables. Ils ont aussi besoin de la Monusco
Hervé Kabwatila