Le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, JACQUEMAIN SHABANI, est arrivé ce mardi 17 décembre 2024 à Kisangani, dans la province de la Tshopo pour lancer les travaux du forum sur la paix dans cette partie nord-Est de la République démocratique du Congo.
Me JACQUEMAIN SHABANI a laissé entendre que lancement de ces travaux du Forum sur paix vise la réconciliation et développement de la TSHOPO, initiative qui va permettre à mettre fin au conflit communautaire opposant les groupes MBOLE et LENGOLA, tout en soulignant que ceci est la suite de la demande du président de la République FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO.
« Nous venons répondre à une promesse du président de la République faite à la population de la province de la Tshopo et de la ville de Kisangani lors de l’un de ses derniers passages, mais aussi une décision prise par lui et une instruction nous donnée par lui lors d’un conseil des ministres, c’était suite aux événements malheureux qui s’étaient déroulés les années précédentes dans la ville et dans la province de la Tshopo à travers les différents conflits communautaires, d’organiser des assises du forum de paix intercommunautaire au cours desquelles, il nous a demandé de mettre autour d’une table, les forces vives de la province, les mettre autour d’une table dans des discussions et des échanges pour identifier les différentes problématiques et au cours de ce dialogue se convenir sur une réconciliation durable pour que ces communautés retrouvent non seulement la paix mais la cohésion qu’elles ont connues dans les années passées » a indiqué JACQUEMAIN Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, à sa descente d’avion à Kisangani, dans la TSHOPO, dans le Nord-est de la République démocratique du Congo.
Par ailleurs, ce forum deux jours, soit du 18 au 19 décembre, a pour objectif de faciliter le dialogue et d’établir des bases solides pour la réconciliation et le développement dans la région.
Signalons que, depuis le début du conflit en février 2023, plus de 740 personnes ont été tuées dans des attaques entre les groupes des deux communautés. La persistance de cette crise a déplacé de nombreuses familles.
HERVE KABWATILA