Dans une interview accordée à la radio France Internationale (RFI) ce dimanche 29 juin 2025, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a annoncé la signature d’un nouvel accord de paix. Cet accord, bien que salué comme un pas important vers la stabilité, suscite des interrogations en raison de l’absence de dispositions concernant les questions économiques et les minerais stratégiques.
La ministre des affaires étrangères Thérèse Kayikwamba a fait savoir au cours de cet entretien que la décision s’inscrit sur la concentration d’abord de l’accord de paix pour la cessation des hostilités et la réconciliation nationale. « Nous devons d’abord établir un climat de paix et de confiance avant d’aborder les questions économiques »
« Alors s’il y avait eu bradage comme certains congolais disent où vendre nos ressources au prix de la paix je pense que nous aurions pu avec une séquence différente mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Mais nous avons signé un accord de paix dans lequel il n’y a aucune provision sur les questions économiques et minerais stratégiques. Et cet accord est très clair, il prévoit justement la fondation pour un environnement propice dans lequel on peut envisager un retour des investisseurs pour une économie plus dynamique mais nous sommes plus clair dans notre compréhension. » A déclaré la ministre des affaires étrangères Thérèse Kayikwamba
Et d’ajouter :
« Nous ne pouvons pas pensé à un contexte économique ou à des signatures d’accord économique sans pour autant tenir compte de la nécessité de retour de l’autorité de l’état. A ceux qui pensent que cette paix a été faite à travers le bradage de nos ressources, je dis non. L’accord se concentre sur la paix, sur le rétablissement de retour de l’autorité de l’Etat » rassure Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères
Il faut signaler que L’accord de paix, qui vise à mettre fin à des années de conflit, a été signé en présence de plusieurs acteurs internationaux. Cependant, les réactions à cette déclaration sont partagées. Certains experts estiment que la paix sans développement économique est vouée à l’échec, tandis que d’autres soutiennent que la priorité doit être donnée à la sécurité avant d’envisager des réformes économiques.
HERVE KABWATILA