Plusieurs mesures visant à réorganiser la Police de circulation routière (PCR) ont été annoncées par le Commissaire provincial de la Police nationale congolaise, Israël Kantu. Cette initiative a été dévoilée lors d’une parade qui s’est tenue mercredi 20 août 2025 à l’esplanade du Palais du Peuple, comme l’indique un communiqué officiel de la Police.
Dans son discours, le Commissaire Kantu a souligné l’urgence d’un changement au sein de la PCR. « Le changement doit commencer aujourd’hui. Après mes nombreuses descentes sur le terrain, j’ai compris que certains d’entre nous sont la cause de ces embouteillages qui inquiètent la population », a-t-il déclaré. Cette prise de conscience a conduit à une décision radicale : « C’est ainsi que certains commandants doivent se reposer pour laisser leurs adjoints au travail », a-t-il ajouté.
Ces mesures visent à améliorer la fluidité du trafic et à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face aux problèmes de circulation dans la capitale. Les réformes proposées devraient également renforcer la responsabilité au sein de la PCR, en permettant à des officiers plus dynamiques de prendre les rênes.
La mise en œuvre de ces mesures sera scrutée de près par la population, qui espère voir des résultats concrets dans les semaines à venir. La Police nationale congolaise s’engage à suivre de près l’évolution de la situation et à apporter les ajustements nécessaires pour garantir un service de qualité aux citoyens. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces réformes sur la circulation routière à Kinshasa.
Ces unités désaffectées de la PCR ont été affectées aux unités territoriales. Certains agents ont été mis à la disposition des instances judiciaires pour plusieurs abus avérés, a indiqué le document, avant d’ajouter que toutes les unités du Groupe mobile d’intervention ont été instruites à appuyer la PCR dans la circulation routière surtout aux heures de pointe et de disperser tous les marchés pirates qui occupent impunément les grandes artères et causent les embouteillages.
HERVÉ KABWATILA