La République démocratique du Congo et le Rwanda s’apprêtent à entériner l’accord de paix signé en juin dernier ce jeudi 04 décembre 2025. Présenté par les États-Unis comme un tournant décisif sur le plan diplomatique. Pourtant, la position dans l’opinion nationale reste profondément divergente.
L’opposition congolaise ne voit pas de cet œil, le président du parti Envol, Delly Sessanga prédit même l’échec de ces accords sans résolution des problèmes internes.
« On peut courir d’accord en accord. Sans la résolution de ces problèmes internes par le dialogue, la crise demeurera. La paix précaire, par le silence temporaire des armes, n’empêchera pas, comme depuis 20 ans, la récurrence de la crise » s’est il exprimé dans une vidéo publiée par son équipe de communication
Et de poursuivre:
« C’est dans cet esprit que nous avions proposé le programme de la refondation du Congo, dont les fondements nous semblent plus que jamais indispensables pour résoudre les défis institutionnels et des gouvernances qui traversent notre pays, et poser les jalons d’une véritable amélioration de la situation humanitaire, socio-économique et des droits humains pour tous. » A-t-il renchérit
Pour Sesanga, c’est ce qui explique son soutien à l’initiative du Pacte pour la Paix proposé par la CENCO et l’ECC, et dont il déplore la négligence par l’attentisme actuel de pouvoir public.
« C’est dans cette logique que j’ai co-signé, ensemble avec d’autres leaders de l’opposition, la Déclaration commune de l’opposition du 30 avril 2025, qui soulignait l’importance d’établir un dialogue national inclusif afin de mettre en œuvre un processus durable de sortie des crises. »
Il insiste que cette démarche, chaque acteur doit se dépasser, parce qu’il ne saurait y avoir de camps ni de divisions factices qui tiennent autre que la réaffirmation des valeurs, des libertés, des justices, des démocraties, sans distinction et discrimination.
JAMES KABWE






























































