La République démocratique du Congo et le Rwanda entérinent ce jeudi 04 décembre l’accord de paix signé en juin dernier pour le retour intégral de la paix dans l’Est de la RDC
sous l’égide du président Américain Donald TRUMP.
Présenté par les États-Unis comme un tournant décisif sur le plan diplomatique, pour l’opposant Moïse Katumbi tout en saluant l’aboutissement de cette démarche entreprise par l’administration Trump, estime que ce texte, aussi ambitieux soit-il, ne suffira pas à rétablir la confiance.
À en l’ancien gouverneur du Katanga, les différents processus engagés depuis la recrudescence des violences dans I’Est, de Nairobi à Luanda en passant par Doha, ont montré leurs limites. Les combats n’ont jamais cessé, tandis que le nombre de déplacés internes continue d’augmenter. il est impérieux de convoqué le dialogue inclusif entre Congolais.
« Le dialogue va nous permettre déconomiser beaucoup d’argent, mais surtout de sauver des vies. Mettez-vous à la place de ces déplacés de guerre chaque jour. Depuis quon a signé à Doha, la guerre continue. Jinsiste : la seule solution, c’est le
dialogue inclusif », a déclaré Moise Katumbi.
Katumbi a souligné que la paix véritable ne se construit pas seulement par les armes, mais par le dialogue, la justice et la bonne gouvernance. Il a appelé les Congolais à se réconcilier dans le cadre d’un dialogue inclusif.
En juillet 2025, Katumbi et d’autres opposants avaient jugé cet accord insuffisant s’il n’est pas accompagné du retrait effectif et constaté des troupes rwandaises du sol congolais et d’autres mesures de fond.
Sa position est donc un soutien prudent et conditionnel, insistant sur la nécessité d’un changement politique interne et d’une application effective des clauses de paix sur le terrain.
JAMES KABWE































































