Au lendemain de la marche sanglante pour réclamer le départ de la MONUSCO dans laquelle des accrochages ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les adeptes de l’église « Wazalendo » ayant conduit à plusieurs dégâts humains et matériels à Goma, la société civile du Nord-Kivu parle d’un crime d’Etat et appelle aux sanctions.
Après la tension, le président de cette structure, John Banyene est monté au créneau pour condamné ces bavures et demandé des enquêtes afin d’établir les responsabilités. Tout en déplorant les dégâts humains (NDLR : 7 morts) ainsi que matériels provoqués par les échauffourées.
« Nous comme société civile nous ne pouvons pas encourager ces genres des manifestations violentes, des manifestations ayant toujours abouti à des violations graves de droit de l’homme. Il y a même des maisons des innocents qui viennent d’être incendiées à cause d’une église. Sur ce, nous sommes en train de demander aux autorités d’ouvrir des enquêtes pour que les gens qui ont commis ces actes barbares, que ce soit du côté de ces soi-disant Wazalendo qu’ils répondent de leurs actes, que ce soit du côté des services de sécurité », a souligné John Banyene.
Il ya lieu de noter que, les hôpitaux de la ville de Goma étaient en rupture de stocks de poches de sang pour pouvoir assister les blessés graves dus à ces altercations.
James Kabwe