Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture Économique (CCE), le mercredi 01 novembre 2023 qui a examiné la situation économique au niveau tant national qu’international. À l’international, le CCE a passé en revue le rapport de la Banque mondiale sur l’élimination de la pauvreté et celui de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
À en croire le Ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le rapport de la Banque mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, cet objectif de développement durable ne sera pas atteint, dans la mesure où il y aura à peu près 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté. Cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022.
« (…) le Comité de conjoncture économique qui a convié le ministre des Hydrocarbures à cette réunion, a échangé autour de la question de l’approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Des mesures ont été par ailleurs proposées pour qu’il n’y ait pas pénurie afin que le secteur des hydrocarbures ne puisse pas souffrir d’une quelconque crise d’ici à la fin de l’année », a déclaré Aimé Boji, ministre d’État du Budget.
Et d’ajouter :
« On note une légère accélération du rythme de formation des prix comparativement à la semaine d’avant. Mais je tiens à rassurer l’opinion que le gouvernement poursuit l’exécution des mesures qui ont été adoptées pour la maîtrise de l’inflation dans notre pays. Quant au taux de change, à l’indicatif, l’on signale une dépréciation du franc congolais face au dollar qui, au parallèle, enregistre une légère stabilité. Cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022 » Indique-t-il
En termes des recommandations, Aimé Boji Sangara a indiqué que la Banque mondiale demande aux pays en voie de développement d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment dans le secteur de la santé, dans le secteur de l’éducation et des infrastructures de base.
Selon lui, cette dépendance de ces pays sur les produits de base les expose aux chocs mondiaux, avant d’ajouter qu’il est recommandé aux pays en voie de développement de fournir les efforts vers la diversification de leurs économies en priorisant les secteurs à fort potentiel, pour accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus.
Hervé Kabwatila