Alors que la ville de Bukavu célèbre Noël et le Nouvel An 2026, une frange importante de la population se trouve dans l’incapacité de partager la joie des fêtes. Les personnes vivant avec handicap, durement touchées par la crise économique et sécuritaire, lancent un appel urgent à la solidarité.
Dans les rues de Bukavu, l’ambiance festive contraste avec la réalité quotidienne des personnes à mobilité réduite.
En raison d’un manque criant de moyens financiers, beaucoup ne peuvent se procurer les biens essentiels comme nourriture, vêtements ou soins.
Auparavant, de nombreuses familles comptaient sur la générosité des donateurs locaux. Cependant, l’escalade des conflits armés dans la région a bouleversé cet équilibre. Ceux qui, autrefois, tendaient la main sont aujourd’hui eux-mêmes victimes de la crise humanitaire, réduisant drastiquement l’aide communautaire.
Interrogé par Foxtime ce vendredi 26 décembre 2025, Juvenal Lushule, coordonnateur de l’Association pour la Promotion Intégrée des Albinos (APIA), a dressé un constat alarmant.
« Les personnes vivant avec handicap n’ont pas suffisamment de moyens pour les festivités. Nous lançons un appel pressant pour une assistance humanitaire afin de leur permettre de passer ces moments de fête dans la dignité », a-t-il déclaré.
Le coordonnateur de l’APIA souligne également un phénomène récurrent : en période de guerre et d’instabilité, les personnes handicapées sont souvent les « oubliées » des programmes d’urgence.
Rupture de la chaîne de solidarité ou les donateurs habituels sont désormais précarisés par la crise.
Il plaide pour l’urgence alimentaire et matérielle.
« Besoin immédiat de kits de fête et de biens de première nécessité sont d’urgence. » souligne Juvénal
M. Lushule exhorte les organisations humanitaires et les personnes de bonne volonté à intervenir rapidement pour que le passage à l’an 2026 ne soit pas synonyme d’exclusion pour ces concitoyens vulnérables.
La rédaction































































