Après la capitale Kinshasa, la direction générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé vient de lancer le contrôle de grande envergure dans l’espace Grand Katanga, cela avec le soutien de la FEC.
Pendant 30 jours , les inspecteurs de l’ARSP vont contrôler la conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ces mesures d’application qui stipulent que dans les entreprises de sous-traitance , les congolais doivent détenir 51% de part et 49 % pour leurs partenaires étrangers.
« Le contrôle va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. nous avons commencé dans la ville province de Kinshasa, et là nous allons dans l’espace grand katanga et après nous irons au Haut-uele, sud kivu, nord-kivu et aussi dans l’espace du grand kasai, afin de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur, nous sommes entrain de matérialiser la vision du Chef de l’État qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale » a déclaré le DG Miguel Kashal Katemb
Et de renchérir :
« L’objectif est que la sous-traitance soit, à capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule , il faut que 51% d’actions reviennent aux congolais et 49% aux expatriés, la loi n’exclut pas les expatriés, mais elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés, sur les continent plusieurs pays sont sur ces traces et qui ont réussi sur cette voie, et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie, c’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du sud et aujourd’hui on parle de l’Éthiopie »
De son côté , Le président de la FEC Albert Yuma encourage ses membres à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP
« La FEC est partenaire de l’ARSP , nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission , la FEC est informée et prévient ses membres, nous avons été informé qu’après Kinshasa , il y aurait le contrôle dans le katanga, nous disons à tous nos membres que nous sommes informés, accepter le contrôle et conformément vous, le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités, nous sommes dans un processus de collaboration. La FEC depuis 2014 avait milité pour que la loi sur la sous-traitance soit promulguée, nous voulons que les entreprises congolaises à capitaux congolais et les entreprises étrangères qui sont en partenariat avec les congolais puissent toutes travailler et que la transformation de nos matières premières, le travail de production profite à l’ensemble de l’économie, nous ne pouvons pas nous FEC nous opposer à une mission de contrôle dont l’ARSP nous a prévenu du démarrage.
Je voudrais rassurer les membres que dans le cadre du protocole d’accord nous avons mis en place une commission mixte paritaire, après le résultat du contrôle si l’entreprise n’est pas satisfaite et a des doléances, elle devra les amener à la commission mixte paritaire et nous allons traiter le dossier, et si l’entreprise principale conteste les conclusions, elle va présenter ses moyens de défense et il n’y aura pas de problème , la FEC encourage donc ses membres à travailler en collaboration avec les inspecteurs de l’ARSP » a conclu Albert Yuma
La rédaction