Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) par le biais du vice-premier ministre, Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau s’est engagé, outre la situation des rémunérations des salaires, à mécaniser 50.000 fonctionnaires au 4 ème trimestre suite à l’accord gouvernement banc syndical de Bibwa.
Le vice-Premier ministre , Ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau a relevé, dans son mot de clôture, la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le secteur de la fonction publique.
« Qu’il ne peut y avoir point de décollage du grand Congo sans qu’une administration publique digne de son nom soit au rendez-vous de l’efficacité, de l’efficience et des résultats. L’administration publique est le cadre où le fonctionnaire ne sera plus regardé comme un numéro matricule qui est une charge, mais plutôt comme une chance et un acteur du développement », a soutenu le vice-Premier ministre Lihau.
Ci-dessous les différentes résolutions prises lors des travaux de la commission paritaire supervisés par le vice-premier ministre, ministre de la fonction publique.
L’article 1 du protocole d’accord signé entre le Gouvernement et le banc syndical stipule que la rémunération que le pouvoir Exécutif s’engage à assurer l’application intégrale du décret du Premier ministre. Ce dernier fixe la grille barémique au 4eme trimestre 2023, d’intégrer les frais de transport et la mécanisation de 50.000 agents certifiés dits non payés, pour des raisons d’inclusion salariale, au 4 ème trimestre de cette année.
Selon le même accord, le Gouvernement s’engage aussi à poursuivre les efforts d’assainissement du fichier des effectifs et de la paie en procédant au nettoyage systématique du fichier de la paie pour extirper tous les cas certifiés irréguliers dans le fichier de référence de l’administration publique (FRAP).
De l’autre côté, les syndicalistes promettent d’accompagner le Gouvernement dans les efforts de mobilisation des recettes. Ceci, en multipliant la vigilance et en dénonçant les cas de fraude, de détournement des deniers publics et de corruption.
Mais aussi, ils s’engagent également à dénoncer les cas d’agents fictifs, de décès de longue date et les autres anomalies qui plombent le fichier des effectifs et de la masse salariale de l’administration publique.
Signalons que, les travaux de la commission paritaire, supervisés par le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique, ont été initiés pour évaluer l’addendum au protocole d’accord du 2 novembre 2021, signé le 5 septembre 2022.
Hervé Kabwatila