Dans sa prise de parole lors de la 126eme réunion du conseil des ministres tenue le vendredi dernier, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi s’est focalisé sur sa participation à la 37ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, à Addis-Abeba en Éthiopie.
Le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo, remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, en appui aux terroristes du M23.
Pour lui, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu, en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer cette partie inaliénable du territoire national, en colonie d’exploitation et de peuplement.
Face à cette situation, le Président de la République a appelé l’Union Africaine à la mise en œuvre effective du Plan de paix issu des processus Nairobi et de Luanda, qui reste à ce jour la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle.
«Le Président de la République a indiqué que l’éducation, puisqu’il en était ici question, représente, une priorité pour laquelle de nombreuses avancées ont pu être enregistrées dans notre pays. Parmi celles-ci, il a évoqué le programme de la Gratuité de l’enseignement de base mis en œuvre au cours de la précédente législature ; programme à étendre à l’enseignement secondaire, mais également, à en renforcer les conditions de possibilité. 2 Forte de cette politique, la délégation qu’il a conduite a été, au cours de cette session, confortée dans la vision de notre pays, celle faisant de l’éducation l’un des piliers fondamentaux de notre action ; et pour laquelle, une série d’actions tout comme de réformes sont encore attendues au cours de ce quinquennat. Réagissant au rapport concernant les activités du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, le Président de la République a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, en appui aux terroristes du M23. En effet, en dépit des différentes initiatives de paix qui ont été prises par la communauté internationale et du plan de résolution de la crise issu des processus de Nairobi et de Luanda, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu, en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer cette partie inaliénable du territoire national en colonie d’exploitation et de peuplement. Face à cet état de fait, le Président de la République a appelé l’Union Africaine à la mise en œuvre effective du Plan de paix issu des processus Nairobi et de Luanda, qui reste à ce jour la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle» indique le compte rendu de la 126eme réunion du conseil des ministres.
Et d’ajouter:
«Par ailleurs, en marge de ces assises, le Président de la République a participé au Mini-Sommet portant sur la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est de notre territoire ; Mini-Sommet convoqué par le Médiateur désigné par l’Union Africaine pour la résolution de ladite crise, à savoir le Président de la République d’Angola, Joao Lourenço. Au cours de cette rencontre, il a réitéré la position de notre pays, celle arguant que toute négociation avec les terroristes M23 est exclue, et que seules des discussions avec le vrai commanditaire qui n’est autre que le Gouvernement rwandais, ne seraient envisagées qu’au moment où il retirerait ses troupes de toutes les zones occupées, conformément aux dispositions arrêtées par le processus de Luanda» renseigne la source.
Rappelons que, cette 37eme session avait pour thème : « L’éducation en Afrique au 21ème siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique».