Dans un contexte de sécurité précaire, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont réagi à l’entrée des troupes ougandaises à Mahagi, dans la province de l’Ituri. Selon Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda, visant à lutter contre les groupes armés locaux et étrangers qui menacent la stabilité de la région. Les autorités appellent la population au calme, soulignant que cette collaboration est essentielle pour protéger les civils et restaurer la paix.
L’entrée des forces ougandaises à Mahagi a été motivée par la nécessité de renforcer la sécurité dans une région marquée par des conflits armés. Les FARDC et l’armée ougandaise travaillent ensemble pour contrer les menaces posées par divers groupes armés qui cherchent à déstabiliser la région.
Les autorités locales ont exprimé leur soutien à cette initiative, espérant qu’elle contribuera à une meilleure sécurité pour les habitants. Des réunions ont été organisées pour informer la population sur les objectifs de cette collaboration militaire.
Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, a apporté ce lundi 03 mars 2025 une précision importante à ce sujet lors d’une interview accordée la presse locale. Cette mise au point vient clarifier l’ambiguïté entourant l’hypothèse d’une quelconque incursion illégale des forces ougandaises en RDC.
« La population est appelée au calme. L’entrée des troupes ougandaises en Ituri via le territoire de Mahagi s’inscrit dans le cadre de la mutualisation des forces des deux pays contre les groupes armés locaux et étrangers qui cherchent à perturber la région. La population iturienne est invitée à rester calme et à ne pas céder aux rumeurs », a précisé le lieutenant Jules Ngongo.
Le lieutenant Jules Ngongo souligne par ailleurs que cette opération conjointe pourrait ouvrir la voie à d’autres collaborations entre la RDC et l’Ouganda dans la lutte contre l’insécurité. Les FARDC restent vigilantes et prêtes à adapter leur stratégie en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.
HERVE KABWATILA