Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi Butondo a lancé ce mardi 14 mai 2024, l’atelier de la mise en place de la filière des sciences médicolégales dans les universités de la République démocratique du Congo (RDC), organisé par le bureau conjoint des Nations-Unies unies aux droits de l’homme ( BCNUDH ) en collaboration avec l’université de Kinshasa, l’organisation mondiale de la santé et les fonds des Nations-Unies pour la population avec but final d’élaborer la Marquette de formation de la filière des médecines légale avec les mentions spécifiques ( médecin légiste, anthropologue médicolégales, odontologiste médicolégales, psychologue médico-légales).
Dans son discours, le directeur du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme Patrice Vahard à déclaré que la médecine légale est un investissement majeur très important pour notre pays la République démocratique du Congo.
« Notre objectif est de multiplier la connaissance dans un domaine qui est critique et qui fait de la justice congolaise l’un des modèles sur notre continent, c’est-à-dire la rigueur dans la médecine légale pour faire en sorte qu’on puisse, a partir de Kinshasa, écrire une nouvelle page dans la médecine légale sur le continent africain à travers un curricula d’expert. C’est une opportunité énorme pour notre pays. La médecine légale contribuera à lutter efficacement contre l’ impunité et à soutenir la processus de justice transitionnelle » a déclaré le directeur .
Par ailleurs le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Moyindo nzangi a martelé que l’université doit avoir un programme bien stabilisé, un enseignement complet et formé des médecins locaux dans notre pays.
« Je suis venue pour ouvrir cette activité qui est de haute facture pour notre Enseignement supérieur et universitaire. Nous avons été sollicités par le bureau conjoint des Nations-Unies pour pouvoir participer techniquement à l’élaboration de market universitaire sur la question de la médecine légale. Je suis très heureux que cette activité puisse avoir lieu, l’université doit avoir un programme bien stabilisé, offrir un enseignement complet et former des médecins légaux dans notre pays. C’est une opportunité énorme pour notre pays. Comme vous le savez, dans l’affaire de chérubin OKENDE, nous avons fait appel à des experts extérieurs du pays. Vous avez vu ce qui se passe à Goma. Nous avons recouru à des experts qui viennent de Goma. Nous avons l’opportunité de former nos propres médecins qui peuvent faire ce travail en RDC » a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire.
Il sied de noter que cet atelier durera trois jours connaîtra plusieurs temps forts dont des exposés des experts venus de différents horizons.
Diomi Grâce