Lorsque l’on visionne la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il est facile de mal l’interpréter comme un abus de pouvoir. Cependant, cette situation illustre en réalité un grave abus de confiance à l’encontre du député national élu de Lubumbashi, Checain Malandji N’Swana. À tort, il y est présenté comme le bourreau d’un agent de la CFAO, alors qu’une vidéo virale a déformé les faits.
Un témoin oculaire, ayant assisté à l’intégralité de l’incident, a partagé sa version des faits pour éclaircir la situation.
Retour sur les faits : le mardi 5 mars 2024, l’honorable Checain Malandji Swana se rend aux bureaux de la CFAO à Lubumbashi afin de récupérer une jeep Land Cruiser appartenant à Fifi Masuka Saini, gouverneure du Lualaba et parente du député, laissée pour entretien depuis plus de deux semaines. Ce délai inexplicable a surpris l’honorable député, d’autant plus que, lorsqu’il a demandé des explications, le personnel n’a pas su fournir de réponses satisfaisantes. Pire encore, Hyppolite, responsable de l’atelier, a informé le député Malandji, sans le moindre respect, que le pare-brise de la jeep était fissuré et que la CFAO refusait d’endosser toute responsabilité, malgré le fait que le véhicule avait été confié en parfait état pour un simple entretien.
Face au refus d’Hyppolite d’offrir des explications valables, exigeant même le paiement d’une facture de 1400 $ pour les services, une somme exorbitante et inhabituelle pour un entretien routinier, le député Malandji, profondément outragé, ne voyait d’autre option que de faire appel à la justice. Les autorités ont alors dépêché des agents sur place pour faire la lumière sur cette affaire d’abus de confiance, alors qu’il avait déposé le véhicule en toute bonne foi.
C’est dans ce contexte que certaines personnes malveillantes ont commencé à filmer, déformant la vérité pour nuire à la réputation du député, injustement accusé alors qu’il était lui-même victime.
Suite à cet incident, la direction de la CFAO, ayant enquêté et réalisé l’étendue du préjudice subi par le député Malandji, tant matériel que moral, a pris l’initiative de lui présenter des excuses formelles pour le comportement inacceptable de ses employés. Ces derniers, non contents de dégrader le véhicule, ont trahi la confiance de leur client.
L’honorable Checain Malandji N’Swana, soucieux du respect de ses électeurs, a tenu à clarifier « qu’il n’aurait jamais recours à l’abus de pouvoir ni à la violence pour porter préjudice à ses compatriotes. »