La cheffe du gouvernement central JUDITH SUMINWA TULUKA, a présidé vendredi 17 août 2024 à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la 9ème réunion du Conseil des ministres, à la place du Président de la République FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO qui participe au 44è sommet de la SADC au Zimbabwe.
Lors de cette rencontre, la situation sécuritaire sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et particulièrement dans la partie Est du pays, ainsi que d’autres sujets à caractère sanitaire et socio-économique étaient inscrits à l’ordre du jour.
Intervenant au cours de cette réunion, le ministre d’Etat en charge de la justice et garde des sceaux CONSTANT MUTAMBA, a informé le conseil de l’organisation prochaine des états généraux de son secteur sous le thème : «Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
D’après le compte rendu lu par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, il sera question d’évaluer le niveau de la mise en œuvre des conclusions et recommandations pertinentes des états généraux de 2015, tout en formulant des actions concrètes au regard de la situation actuelle de la justice.
« Le ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux a informé le conseil, de l’organisation prochaine des états généraux de son secteur sous le thème : Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ?, après ceux tenus en 2015. 9 ans après les assises de 2015, et sans vouloir remettre en cause les conclusions et recommandations pertinentes de celles-ci, il sera question d’évaluer le niveau de mise en œuvre de celles-ci tout en formulant des actions concrètes au regard de l’état actuel de la justice. Face à ce triste constat partagé par tous les acteurs, il devient urgent de faire un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent notre justice afin de lui administrer une thérapie de choc à travers des réformes profondes » renseigne le compte rendu de la 9eme réunion du conseil des ministres.
Et d’ajouter :
« Conscient du rôle majeur de la justice dans la stabilité des institutions et la consolidation de la paix, car la justice élève une nation, il entend engager un processus de réforme partagé par tous les acteurs à l’issue des états généraux de la justice » a indiqué le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya, lors de la lecture du compte rendu.
Il sied de noter que, ces états généraux se dérouleront en deux phases : la première consistera en l’organisation préalable des consultations populaires à travers les provinces regroupées en pools en vue d’impliquer tous les acteurs à la base, ainsi que des travaux en session plénière et en commissions spécialisées.
BLAISE BAYOMBO