Dans sa communication lors de la réunion extraordinaire du conseil des ministres tenue lundi 09 septembre 2024 à la cité de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO est revenu sur la tentative d’évasion survenue il y a quelques jours, au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK).
À ce sujet, le Président de la République FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO a sévèrement condamné cet événement inacceptable tout en rappelant que toute vie humaine est sacrée et mérite son attention.
Il a également instruit le Vice-premier de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières ainsi que le ministre d’État de la Justice et Garde des Sceaux de prendre premièrement toutes les dispositions nécessaires pour parachever le rétablissement complet de l’ordre dans cette maison carcérale.
« Il a condamné cet événement inacceptable tout en rappelant que toute vie humaine est sacrée et mérite son attention. Ainsi, le vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation, affaires coutumières ainsi que le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux ont été chargés premièrement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour parachever le rétablissement complet de l’ordre au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa, ex-prison centrale de Makala. Les Forces de défense et de sécurité en association avec les équipes régulières de la prison doivent assurer un contrôle total et permanent de la situation afin de prévenir toute nouvelle tentative de ce genre. Deuxièmement, lui soumettre endéans une semaine les conclusions de l’enquête en cours qui devraient déterminer les causes exactes de cet incident. Cette enquête devra aussi établir les responsabilités et des sanctions appropriées seront appliquées aux fauteurs de troubles, qu’ils soient internes ou externes à l’établissement carcéral concerné » renseigne l’extrait du Compte Rendu de cette réunion du Conseil des ministres.
Compte tenu de la gravité de ce drame ayant causé les pertes en vies humaines, le Chef de l’Etat n’exclut pas l’hypothèse d’une main noire tendant à saper les efforts du Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).
BLAISE BAYOMBO