En réaction à la torture d’une femme survenue à Kisangani par des éléments de la police sur ordre d’un magistrat dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga appelle les procureurs généraux des parquets à veiller à la discipline des magistrats, tout en instant aucun magistrat n’est au-dessus de la République.
En effet, la scène se déroule hier jeudi 05 octobre courant. Cette vidéo devenue montre une femme, que la source identifie à Fryde Kelekele, à même le sol, se faisant tabasser, maltraiter et ligoter par deux éléments visiblement de la police en tenue civile, en présence de leur responsable en tenue de police, sans réaction, avant d’être embarquée sur une moto. Ces images n’ont pas tardé de provoquer l’indignation, la révolte sur la toile et de heurter toute conscience. Conséquence, un procès en flagrance a été ouvert ce même jeudi, un contre ce magistrat et les deux policiers. Selon des informations concordantes, c’est un magistrat du ailleurs ex-mari de la victime, qui aurait intimé l’ordre aux policiers de molester cette dame. Cette dernière, dans la vidéo, était en train de pleurer au nom de ses enfants. Ce qui dénoterait d’une querelle autour de la garde des enfants.
Un acte révoltant qui n’a pas laissé indifférent le président de la Conseil supérieur de la magistrature, Diaudonné Kamuleta Badibanga. Ainsi indigné et touché dans son for intérieur, ce Haut magistrat s’en est allé en guerre contre les magistrats qui abusent de leur position pour porter atteinte aux droits de l’homme.
« Chaque jour, nous nous battons pour imposer au sein de la magistrature le respect de l’éthique, de la déontologie et des lois de la République. Et nous cherchons à faire comprendre à tout le monde qu’aucun magistrat n’est au-dessus de la République». A déclaré le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga
Signalons que, hier jeudi il y a eu un procès en procédure de fragrance à la Cour d’Appel de la Tshopo contre le professeur et magistrat PENDATIMO hauteur de cette bévue qui est condamné à 10 ans de servitude pénale
Hervé Kabwatila