À travers un communiqué officiel signé samedi 27 juillet 2024, le Gouvernement de la République démocratique du Congo appelle les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Européenne à prendre des sanctions plus fortes contre le Rwanda, pour son soutien aux rebelles du M23 qui sèment la désolation dans l’Est de la RDC.
Par cette même occasion, la République démocratique du Congo prend note des sanctions infligées par les Etats-Unis d’Amérique et Union Européenne à quelques individus et entités impliqués dans l’insécurité et l’instabilité de sa partie Est.
«Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris note des sanctions infligées par les Etats-Unis d’Amérique et Union Européenne à quelques individus et entités impliqués dans l’insécurité et l’instabilité de sa partie Est du pays. D’abord, celles de l’«Office of Foreign Assets Control» du Département du Trésor des Etats-Unis d’Amérique qui ont ciblé des chefs de groupes armés alimentant le conflit et la situation humanitaire catastrophique dans l’Est du pays. Ensuite, celles du Conseil de l’Union Européenne qui ont ajouté des mesures restrictives contre neuf (09) personnes et une coalition terroriste accusées de violations graves des droits de l‘homme et d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en République Démocratique du Congo» indique le communiqué du gouvernement congolais.
Et de renchérir:
«Le Gouvernement de la République salue la prise de ces sanctions ciblées qui s’inscrit dans une dynamique de lutte contre l’impunité des auteurs des crimes internationaux commis contre sa population et sur son territoire national tels que détaillés dans le dernier rapport du groupe d’Experts des Nations Unies. Le Gouvernement de la République souligne l’importance des sanctions ciblées supplémentaires contre les dirigeants du Rwanda impliqués dans la chaine de commandement supervisant la campagne de déstabilisation dans l’Est de la République Démocratique du Congo» renseigne la source.
Pour la RDC, ces sanctions sont indispensables pour mettre un terme aux violations graves du droit international qui perdurent dans un contexte de tolérance internationale et d’impunité, et pour favoriser un environnement propice à des solutions durables dans les conflits récurrents de la région des Grands Lacs.