Depuis Washington, aux USA, l’opposant et président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a pris acte des appels à l’ouverture d’un dialogue réunissant les autorités congolaises, les forces d’opposition, les rebelles ainsi que la société civile congolaise.
De son avis, le candidat malheureux à la dernière présidentielle indique que cette initiative revêt une portée historique, offrant aux congolais une opportunité de s’attaquer aux causes profondes de la crise actuelle, plutôt que de se résigner à en gérer perpétuellement les conséquences sécuritaires.
« Nous affirmons avec conviction que seul un dialogue sincère, transparent et véritablement inclusif peut mettre un terme définitif à la guerre », affirme Moïse Katumbi qui rappelle que depuis 8 novembre 2022, son parti politique a souligné la nécessité pour la RDC de s’appuyer sur l’Angola, un partenaire « fidèle, constant et impartial », afin de l’accompagner dans la recherche d’une solution de paix.
« A cette époque, nous avions appelé toutes les parties prenantes au conflit à s’engager pleinement dans le processus de Luanda pour parvenir à une paix durable. Si nos recommandations avaient été prises en compte, bien des souffrances auraient pu être évitées au peuple congolais », a-t-il estimé.
Dans cette dynamique, l’ancien gouverneur du Katanga salue l’abnégation exemplaire de l’Angolais João Lourenço, Président en exercice de l’Union Africaine.
« Grâce à ses efforts inlassables, une avancée décisive vers une solution de paix se profile à l’horizon », a argué l’homme de Kashobwe.
Saluant les efforts de la CENCO-ECC en faveur d’une résolution pacifique et définitive à la crise, Moïse Katumbi met en garde contre toute tentative de manœuvres politiques ou d’accords partiels qui ne conduiraient qu’à des « paix illusoires, fragiles et éphémères, incapables d’assurer une stabilité durable ».
« Dès ce jour, nous nous déclarons pleinement disposés à prendre une part active à un dialogue inclusif, sincère et constructif, sous l’égide des médiateurs régionaux issus de l’EAC et de la SADC, ainsi que des instances nationales que sont la CENCO et l’ECC. Notre ambition est d’œuvrer à l’élaboration de solutions concrètes, efficaces et durables, au service de l’intérêt suprême de notre nation et de notre peuple », a-t-il conclu.
Cette réaction du président d’Ensemble pour la République fait suite au début annoncé d’un dialogue direct en date du 18 mars, à Luanda, capitale Angolaise.
Mont Carmel Ndeo