Lors de son homélie du 19 mars 2025, à l’occasion de l’ordination de 15 prêtres, Mgr Willy Ngumbi Ngengele, évêque de Goma, a exhorté les parties en conflit à engager des négociations directes. Il a souligné que les difficultés persistent, la crise continue et nous ne savons plus si c’est à Luanda ou au Qatar, nous ne savons plus nous situer, appelant ainsi à une résolution pacifique des tensions.
La région de Goma, située dans l’est de la République Démocratique du Congo, est en proie à des conflits armés persistants, notamment entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle M23. La situation humanitaire est alarmante, avec des millions de personnes déplacées et des conditions de vie précaires pour les habitants.
Mgr Ngumbi a insisté sur l’importance d’un dialogue direct entre les parties impliquées dans le conflit, soulignant que les pourparlers actuels ne semblent pas apporter de solutions concrètes. Il a exprimé son inquiétude face à l’incertitude géographique des négociations, indiquant que les discussions semblent se dérouler loin des réalités vécues par les Congolais.
« Les difficultés persistent, la crise continue et nous ne savons plus si c’est à Luanda ou au Qatar, nous ne savons plus nous situer. Je vous exhorte à la prière chers frères et sœurs. Prions pour que les dirigeants du pays et ceux de la révolution s’entendent pour régler cette crise. Notre souci est qu’ils se réunissent, qu’ils discutent ensemble pour la paix. Cet échange à vive voix leur permettra de bien cerner les causes profondes de ce conflit, et les causes qui ont poussé ceux de la révolution à prendre les armes. Voilà ce qui est plus important à régler. Nous ici comme chrétiens, nous devons prier pour la paix dans notre pays, la RDC doit décrocher une paix durable » A déclaré l’évêque Willy Ngumbi Ngengele
L’homélie de Mgr Willy Ngumbi Ngengele représente un appel urgent à la paix et à la négociation directe, dans un contexte où la crise à Goma continue de s’aggraver. Son engagement en faveur des victimes du conflit et son appel à l’unité sont des signes d’espoir pour un avenir meilleur dans la région.
HERVÉ KABWATILA