Le dimanche 9 mars 2025, la ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, THERESE KAYIKWAMBA WAGNER, a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante de près de 80 000 réfugiés congolais vivant dans des conditions précaires au Burundi et en Ouganda. Lors d’une interview accordée à une radio locale, elle a souligné l’urgence d’une action internationale pour améliorer les conditions de vie de ces réfugiés, qui fuient les conflits et l’instabilité dans leur pays d’origine. La ministre a appelé la communauté internationale à intensifier son soutien humanitaire et à œuvrer pour une résolution durable de la crise en RDC.
La déclaration de Mme Wagner intervient dans un contexte de violence croissante en République Démocratique du Congo, exacerbée par les conflits armés, notamment ceux impliquant le groupe rebelle M23. Depuis le début de l’année 2025, plus de 400 000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, selon les Nations Unies, ce qui souligne l’ampleur de la crise humanitaire.
Les réfugiés congolais au Burundi et en Ouganda vivent dans des conditions difficiles, manquant de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux adéquats. La ministre a décrit des situations de vulnérabilité extrême, où les réfugiés sont exposés à la violence et à l’exploitation.
« suite à l’agression rwandaise au Nord et au Sud-Kivu a déjà provoqué le déplacement massif des congolais au Burundi et en Ouganda, il en ressort que nos Ambassades à Bujumbura et à Kampala ont identifié 76.912 compatriotes réfugiés vivant dans des conditions de précarité : logement insalubre, manque d’abris adaptés, accès limite à la nourriture, à l’eau potable et aux soins médicaux, absence de suivi éducatif pour les écoliers et besoin de documents consulaires pour certains déplacés », a déclaré THERESE KAYIKWAMBA
THERESE KAYIKWAMBA WAGNER a appelé à une mobilisation internationale pour fournir une aide humanitaire immédiate et pour soutenir les efforts de paix en RDC.
Elle a également demandé des sanctions contre les dirigeants qui permettent la poursuite des conflits, soulignant que la communauté internationale doit agir pour mettre fin à l’impunité.
La situation reste préoccupante, et les experts avertissent que sans intervention rapide, la crise pourrait s’aggraver, entraînant davantage de déplacements et de souffrances humaines.
HERVE KABWATILA