Le jeudi 30 janvier 2025, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dénoncé le pillage de ses bureaux à Goma par l’armée rwandaise, qui aurait emporté des véhicules et des équipements vers le Rwanda. Dans un communiqué, la CENI a appelé la communauté internationale à réagir face à ces actes de violence.
A en croire cette source, les événements se sont déroulés les 28 et 29 janvier 2025, lorsque des éléments de l’armée rwandaise, en collaboration avec le groupe rebelle M23, ont attaqué les installations de la CENI à Goma.
Ce pillage a été décrit comme une atteinte grave à l’intégrité des opérations électorales en République démocratique du Congo (RDC). Selon le rapport de la CENI, des véhicules, des motos et des kits électoraux ont été emportés lors de cette attaque. Des agents de la CENI ont également été pris en otage, ce qui soulève des préoccupations quant à leur sécurité et à la protection des droits humains.
« La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les installations de son Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et ses entrepôts situés à Goma, dans la province du Nord Kivu, ont été pillés par les éléments de l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23, les 28 et 29 janvier 2025.Ces éléments ont emporté vers le Rwanda des véhicules, des motos – usagées et neuves -ainsi que des kits électoraux de la CENI stockés à Goma. Au cours de ce brigandage, ces mêmes éléments ont pris en otage quelques agents du SEP de la CENI au Nord Kivu. La CENI condamne avec la dernière énergie les actes ainsi perpétrés et prend à témoin les autorités nationales et la communauté internationale face à ces pertes du matériel destiné aux opérations électorales. Par ailleurs, la CENI exige la libération immédiate de ses agents. » Peut-on lire sur ce communiqué de la CENI signé par PATRICIA NSEYA, rapporteur de la CENI,
PATRICIA NSEYA, rapporteur de la CENI, a exprimé une condamnation ferme de ces actes, les qualifiant de violation inacceptable des droits électoraux. La CENI a exigé la libération immédiate de ses agents et a appelé les autorités nationales et internationales à prendre des mesures pour protéger les installations électorales.
Par la même occasion, la CENI a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures concrètes afin de garantir la sécurité des élections et de protéger les droits des citoyens congolais. La situation à Goma est un indicateur alarmant des défis auxquels la RDC est confrontée en matière de gouvernance et de sécurité, nécessitant une attention urgente de la part des acteurs internationaux.
HERVE KABWATILA