Ce lundi 3 février 2025, le général SOMO EVARISTE, gouverneur de la province du Nord-Kivu, a fait une déclaration percutante lors d’une conférence de presse tenue à Goma. Il a affirmé que « une partie de notre chère province est occupée par le Rwanda », une accusation qui ravive les tensions entre la République Démocratique du Congo (RDC) et son voisin rwandais.
Dans un discours empreint d’émotion, le gouverneur a souligné que cette situation « renforce notre résistance et notre détermination » à défendre l’intégrité territoriale de la RDC. Il a appelé la population à s’unir face à ce qu’il qualifie d’agression extérieure, tout en promettant que les autorités provinciales mettraient en œuvre des mesures pour protéger les citoyens et restaurer la paix.
« Une partie de notre chère province est occupée par le Rwanda. Cette situation renforce notre résistance et notre détermination de reconquérir et restaurer l’autorité de l’État dans ces zones soumises aujourd’hui à un régime barbare, de terreur et de non Etat. La flamme de la résistance congolaise ne doit plus jamais s’éteindre et ne s’éteindra jamais. Nous avons choisi de nous battre pour notre dignité, souveraineté et la riposte sera à la taille de la provocation qui n’a que trop duré » A déclaré général SOMO EVARISTE, gouverneur du Nord-Kivu.
Les déclarations du général SOMO EVARISTE interviennent dans un contexte de tensions croissantes dans la région, où des affrontements entre les forces armées congolaises et des groupes armés, souvent soutenus par le Rwanda, se sont intensifiés ces derniers mois. Les habitants du Nord-Kivu, déjà éprouvés par des années de conflits, expriment leur inquiétude face à la situation sécuritaire et humanitaire.
Le gouverneur a également appelé la communauté internationale à prendre conscience de la situation et à soutenir la RDC dans sa lutte pour la souveraineté. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que notre terre est occupée », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une mobilisation générale.
Signalons que, les yeux sont désormais tournés vers les autorités congolaises et rwandaises pour voir comment elles répondront à ces accusations et quelles mesures seront prises pour apaiser les tensions.
HERVE KABWATILA