Dans son intervention au cours de la 18eme réunion du conseil des ministres, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi a rappelé la nécessité de combattre la criminalité urbaine caractérisée notamment par le phénomène Kuluna couplé aux autres actes cruels qui inquiètent les habitants de certaines agglomérations de la RDC, dont la ville de Kinshasa.
À ce sujet, il a engagé le Gouvernement central, sous la supervision de la Première Ministre JUDITH SUMINWA TULUKA, à envisager le renforcement des mécanismes d’encadrement des jeunes désœuvrés à travers des structures publiques et privées d’apprentissage des métiers et de réinsertion sociale, subsidiairement à ses instructions déjà données.
« Le Président de la République a rappelé la nécessité de combattre la criminalité urbaine caractérisée notamment par le phénomène Kuluna couplé aux autres actes cruels qui inquiètent les habitants de certaines agglomérations du pays dont Kinshasa. Subsidiairement à ses instructions déjà données à ce sujet et en considération des fondements sociaux de la délinquance, il a engagé le Gouvernement, sous la supervision de la Première Ministre, à envisager le renforcement des mécanismes d’encadrement des jeunes désœuvrés à travers des structures publiques et privées d’apprentissage des métiers et de réinsertion sociale » indique la source.
Et d’ajouter :
« Le Vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Vice Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ainsi que le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, ont été chargés d’organiser fréquemment des audiences foraines pour juger les Kuluna et les bandits à mains armées appréhendés afin de donner un effet dissuasif contre toute émulation » souligne le compte rendu de la 18eme réunion du conseil des ministres.
Par ailleurs, FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO a appelé à un contrôle rigoureux qui doit régulièrement être fait sur la circulation et la détention d’armes par les militaires et policiers afin de prévenir des crimes commis par des éléments incontrôlés qui opèrent aux côtés des bandits civils ou qui leur prêtent des armes.
BLAISE BAYOMBO