Madame KAFWE SAFI Dacia, mariée, mère de cinq enfants et grand-mère, diplômée en économie pure, option gestion des projets est le Directeur général de l’établissement ICT RESEARCH AND BUSINESS SKILLS, une entreprise multisectorielle, fondatrice de l’école de musique le Doigté d’Or, formatrice et coach en entrepreneuriat, manager à l’incubateur Pull up women business membre de la Fédération des Entreprises du Congo(FEC).
Juste après ses études, cette femme leader s’est consacrée à plusieurs formations en entrepreneuriat, question d’enrichir sa connaissance notamment en incubation et de se lancer par la suite dans la création de ses entreprises qui génèrent plusieurs emplois aux congolaises et congolais.
Répondant à quelques questions de notre rédaction notamment sur sa conception en rapport avec le combat de la femme aujourd’hui et les défis auxquels elle est confrontée actuellement, madame SAFI s’exprime en ces termes :
« la femme se bat encore sur plusieurs points notamment les violences domestiques, les violences sexuelles, la rémunération plus faible ou l’inégalité salariale, le manque d’accès aux soins de santé, le manque d’accès à l’éducation et à la formation, le droit inégalitaire financier, social et culturel, le manque d’accès à la terre pour celles qui sont dans les zones rurales, la marginalisation au sein des entreprises »
Que peut faire la femme pour sa propre autonomisation et pour le développement de la société ?
«Pour être plus autonome, il faut qu’il y ait d’autres femmes qui soient à des postes de décision, ou on vote les lois, qu’elle ait accès aux financement ou au crédit, c’est ce qui permettra aux autres femmes de se mouvoir, les femmes doivent gérer les structures qui s’occupent de l’autonomisation de la femme et qui s’occupent de leur accompagnement, deuxièmement la femme doit être éduquée, formée et instruite »
Rigoureuse, ferme, attentionnée, Madame KAFWE SAFI Dacia, reste une femme exceptionnelle aux multiples casquettes, engagée dans une vraie lutte pour l’autonomisation réelle de toutes les femmes congolaises.
La rédaction