Après des jours de tensions marquées par des manifestations violentes contre le Rwanda, la capitale de la République démocratique du Congo commence à retrouver un semblant de normalité. Les rassemblements, qui ont vu des attaques contre plusieurs ambassades, notamment celle du Rwanda, ont suscité une forte réaction de la communauté internationale. Les autorités locales travaillent à rétablir l’ordre et à apaiser les esprits, alors que la situation dans l’est du pays demeure préoccupante avec l’avancée des rebelles du M23. C’est le constat qu’a fait la rédaction de FOXTIME.CD ce vendredi 31 janvier 2025 à Kinshasa.
Les manifestations ont été déclenchées par l’agression présumée du Rwanda dans l’est de la RDC, où les rebelles du M23 ont pris le contrôle de Goma, exacerbant les tensions déjà existantes. Les manifestants ont exprimé leur colère en brûlant des portraits du président rwandais et en attaquant des ambassades, notamment celles de la Belgique, de la France et des États-Unis, en plus de celle du Rwanda.
Le gouvernement congolais a condamné les violences et a appelé à un retour au calme, tout en promettant de renforcer la sécurité dans la capitale. Des responsables politiques, y compris ceux du parti au pouvoir, ont exprimé leur soutien aux forces armées congolaises (FARDC) et ont dénoncé l’inaction de la communauté internationale face à la situation.
La situation semble s’être stabilisée, bien que des tensions persistent. Les autorités ont renforcé la présence policière dans les zones sensibles pour prévenir d’éventuels débordements. Les services de base, tels que l’eau et l’électricité, ont été rétablis dans de nombreuses zones touchées par les manifestations.
Les discussions au sein de la communauté internationale, notamment au Conseil de sécurité des Nations unies, sont en cours pour aborder la crise dans l’est de la RDC et la situation sécuritaire à Kinshasa. Les observateurs estiment que des mesures concrètes doivent être prises pour soutenir la RDC face aux menaces extérieures et pour garantir la sécurité des Congolais.
La reprise des activités à Kinshasa est un signe positif, mais la vigilance reste de mise. Les autorités doivent continuer à travailler pour apaiser les tensions et garantir la sécurité, tout en cherchant des solutions durables à la crise dans l’est du pays.
HERVE KABWATILA