Le vice-premier ministre du Plan, les ministres du Budget, des Infrastructures et travaux publics et des Finances ont été appelés à initier des actions concrètes pour aboutir à l’accélération des travaux du Programme de Développement Local (PDL-145T).
Selon la Première ministre, Judith Suminwa qui a donné cette injonction, l’accélération des travaux de ce programme phare du gouvernement, aura des retombées significatives sur la promotion de l’émergence des économies des territoires et l’amélioration des conditions de vie des populations conformément à la vision du Président Tshisekedi.
En ce sens, la cheffe du gouvernement a rappelé que la finalisation des travaux de la première phase devrait s’accompagner de la
réactualisation des études pour la deuxième phase qui concerne les routes de
desserte agricole.
Initiative politique du Président Tshisekedi, ce programme chiffré à 2,8 milliards USD vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays.
Le PDL-145T se concentre sur 4 composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géoréférencé pour évaluer en temps réel les progrès du programme.
La mise en œuvre du PDL-145T est supervisée par trois agences d’exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF).
Le financement du programme est principalement assuré par le gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux du Fonds Monétaire International.
Les premiers volets du programme concernent la construction, la réhabilitation et l’équipement d’écoles, de centres de santé et de bâtiments administratifs, ainsi que la réhabilitation des routes de dessertes agricoles.
Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.
Mont Carmel Ndeo