Dans une note adressée au président du conseil d’administration de la Société Nationale de l’Électricité (SNEL) LUC BADIBANGA ce mardi 18 mars 2025, JEAN LUCIEN BUSA, ministre du Portefeuille a exigé des éclaircissements concernant un faux-test jugé suspect. Ce dernier aurait été orchestré pour favoriser des nominations stratégiques au sein de l’entreprise, soulevant des inquiétudes sur la transparence et l’intégrité des processus de leadership.
Jean Lucien Busa, ministre du Portefeuille, a récemment pris position sur des pratiques douteuses au sein de la SNEL. Le faux-test en question soulève des interrogations sur les motivations derrière ces manœuvres, qui semblent viser à placer des alliés dans des postes clés.
Cette demande d’éclaircissements pourrait entraîner une enquête approfondie sur les pratiques de nomination au sein de la SNEL. Les acteurs du secteur public et les citoyens attendent des réponses claires pour restaurer la confiance dans les institutions.
« De par ces termes, je vous invite à me fournir des explications, sur pièces, dans les 48 heures dès réception de la présente, en rapport avec les Cabinets spécialisés en Ressources humaines qui auraient concouru au processus de désignation d’un nouveau comité de direction, le champ exact de leurs interventions, les renseignements sur leur existence juridique, le mode de leur désignation, leur expérience dans le domaine et le Rapport dressé par ces derniers à cet effet. Les indicateurs objectivement vérifiables attestant qu’il s’est agi d’un processus transparent et équitable, tel que vous le renseignez, la crédibilité d’un processus de promotion sur concours au sein de la SNEL SA faisant des Administrateurs le Panel d’interviewers en lieu et place du Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP), éventuellement renforcé par les services d’un consultant indépendant régulièrement recruté à cet effet;(iv) La conformité du processus mené avec les instructions de l’Etat-Actionnaire reprises dans ma lettre référencée 2451/CAB/MIN.PF/CLB/GLB/JLB/2024 du 11 janvier 2025.En attendant les orientations de l’Actionnaire unique à la suite des explications requises de vous, il va sans dire que la désignation du nouveau comité de direction ne peut s’exécuter. Aussi importe-t-il de vous rappeler qu’en vertu de l’article 11 du Contrat de mandat qui vous lie à l’Etat-mandant, représenté par mon Autorité, «(…) le Mandataire Public doit se conformer scrupuleusement aux instructions et directives du Mandant ». Dans le cas contraire, la pleine latitude me revient de recourir au pouvoir disciplinaire me conféré par Décret n°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des Mandataires publics dans les Entreprises du Portefeuille de l’Etat tel que modifié et complété par Décrets n°14/023 du 10 septembre 2014, n°23/14 du 12 avril 2023 et n°24/08 du 04 octobre 2024, spécialement en ses articles 8, 18 à 20. » Peut-on lire dans cette lettre consulté par la rédaction de FOXTIME.CD.
L’intervention de Jean Lucien Busa marque un tournant dans la gestion des entreprises publiques en République Démocratique du Congo, mettant en lumière la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable.
HERVE KABWATILA