Le commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale nationale de la ville de Kinshasa, le général Blaise kilimbalimba, a présidé ce samedi 13 juillet 2024, une réunion de sécurité avec les membres de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO). Au cours de leurs échanges, le général Blaise kilimbalimba a promis diligenter une enquête sur tous les cas de meurtres en collaboration avec les chauffeurs de la capitale congolaise.
«Nous devons réfléchir ensemble avec les conducteurs pour comprendre cette façon d’opérer. Nous avons beaucoup de rapports d’enquêtes criminelles là-dessus. Nous allons désormais associer les chauffeurs dans nos enquêtes sur tous les cas de meurtre qui sont rapportés. Si c’est un vendeur des véhicules qui est concerné, on va associer les vendeurs des véhicules. Si c’est un taximan, on va associer les taximens. Vous devez savoir que vous exercez une profession à haut risque. Vous devez faire attention aux passagers que vous transportez en cours de route parce que vous ne les connaissez pas. Je vous demande de prendre soin de bien identifier les clients qui prennent place à bord de vos véhicules de transport en commun », a-t-il dit
Blaise kilimbalimba, a fait savoir également aux membres de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), qu’il a reçu la mission non seulement de sécuriser les kinoises et kinois mais aussi et surtout, de lutter contre le banditisme urbain.
« La mission qui m’a été confiée à la tête de la police nationale congolaise ville de Kinshasa est de lutter contre le banditisme urbain, les embouteillages et la criminalité sous toutes ses formes. Les éléments de la police ne se fatiguent pas. Ils sont en déploiement chaque jour dans le but de sécuriser la population partout où elle se trouve. Pour vous protéger, vous devez éviter de transporter les passagers jusque tard la nuit parce que la plupart des criminels préfèrent opérer la nuit. Un conducteur de taxi devait s’abstenir des faveurs que peut lui propose le client qu’il transporte. Même si on vous propose à manger ou à boire, abstenez-vous parce qu’il peut s’agir d’un appât ou d’un produit qui peut vous droguer et vous endormir avant que les criminels ne puissent s’emparer de votre véhicule.La solution efficace pour lutter contre cette forme de criminalité dont les conducteurs des taxis sont victimes passe par les applications qui nous sécurisent. Vous devez vous organiser pour avoir ces applications qui retracent vos itinéraires. Appropriez-vous les nouvelles technologies liées à la profession que vous exercez. Sensibilisez les membres de votre association pour les protéger. Ayez des appareils qui peuvent retracer vos itinéraires», a recommandé le commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise BLAISE KILIMBALIMBA.
Et pour sa part, Jean MUTOMBO, Président national de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), a laissé entendre qu’il y a plusieurs cas de criminalité dans la ville de Kinshasa et il faudrait une solution urgente pour mettre fin à cette situation.
«Nous venons de recevoir une éthique qui va nous aider. Nous allons répercuter ces enseignements auprès de nos collègues. Mais nous demandons la fluide collaboration entre les conducteurs et la police. Nous suggérons que l’intervention soit instantanée parce que dans la plupart de cas, il y a des chauffeurs qui ne travaillent que la nuit. Et nous de l’ACCO, nous ne savons pas les identifier. Sur les trois meurtres des conducteurs commis jusque-là, c’est le même mode opératoire. Le dernier cas est celui d’un conducteur de taxi qui a transporté des clients à partir de la 7ème rue Limete. On voulait l’étrangler à l’aide d’une corde. Heureusement, pour lui pendant qu’il se débattait contre les criminels, il y a eu des motocyclistes qui ont repéré le danger et on a alerté la police. Même le cas de celui qu’on a retrouvé mort derrière l’immeuble de l’ONATRA, il est mort étranglé de la même manière que notre collègue mort non loin de l’ambassade des États Unis. Certains de ces criminels font la commande de taxi par des applications YANGO. Dès que le conducteur les embarque, ils s’organisent pour le kidnapper. D’autres encore surveillent le mouvement des conducteurs et se servent des produits qui font endormir », a-t-il fait savoir
HERVE KABWATILA