Le Conseil d’administration de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARESCOMS) a annoncé, dans un communiqué consulté par la rédaction de Foxtime.cd ce lundi 23 juin 2025, la prolongation de la suspension temporaire de l’exportation du cobalt de la République démocratique du Congo (RDC). Cette mesure, initialement mise en place le 22 février 2025, sera prolongée de trois mois à compter du 21 juin 2025.
La décision a été motivée par la nécessité de gérer les stocks toujours importants de cobalt sur le marché. Dans son communiqué, l’ARESCOMS a précisé que cette suspension concerne toutes les formes d’exportation de cobalt, qu’il s’agisse d’exploitation industrielle, semi-industrielle, à petite échelle ou artisanale.
Cette décision s’inscrit dans un contexte où la RDC, premier producteur mondial de cobalt, cherche à réguler son marché afin de stabiliser les prix et d’éviter une surproduction qui pourrait nuire à l’économie nationale. Les acteurs du secteur minier sont donc appelés à se conformer à cette nouvelle réglementation, qui vise à protéger les intérêts économiques du pays.
« Considérant la décision du 22 février 2025 portant suspension temporaire de l’exportation du cobalt de la République démocratique du Congo, il est porté à la connaissance des opérateurs du secteur minier qu’en date du 21 juin 2025, l’ARESCOMS, a pris d’importantes mesures réglementaires dont les extraits ci- après constituent la quintessence, notamment : la prolongation de la suspension temporaire, en raison des stocks toujours importants sur le marché, pour une durée de trois mois, à compter de l’entrée en vigueur de la présente décision, de toute exportation du cobalt de la République démocratique du Congo issue de l’exploitation minière, qu’elle soit industrielle, semi- industrielle, à petite échelle ou de petite mine, ou artisanale », a déclaré l’ARESCOMS dans son communiqué.
La même source note que la RDC continue de jouer un rôle clé dans l’approvisionnement mondial en cobalt, et cette décision de l’ARESCOMS souligne l’importance de la gestion des ressources naturelles dans le développement économique du pays.
HERVE KABWATILA