Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO, à travers un document dont une copie parvenue à la rédaction de FOXTIME.CD a fermement condamné les récentes attaques des Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni et Lubero, qui ont causé la mort de nombreux civils. L’organisation a également annoncé un renforcement de son soutien aux autorités congolaises pour assurer la protection des populations vulnérables face à cette violence croissante.
La MONUSCO a condamné avec fermeté ces attaques, soulignant la nécessité d’une réponse collective pour protéger les civils. L’organisation a réitéré l’appel du Secrétaire général des Nations Unies aux groupes armés étrangers pour qu’ils déposent les armes sans conditions.
Les attaques des ADF ont entraîné la mort d’au moins 52 civils dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La MONUSCO a exprimé sa profonde indignation face à ces actes de violence, considérés comme de graves violations des droits humains.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) condamne fermement les attaques perpétrées par le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) entre le 9 et le 16 août 2025 dans plusieurs localités des territoires de Beni et de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques ont coûté la vie à au moins 52 civils, dont huit femmes et deux enfants, dont une fillette. Le bilan pourrait s’alourdir. Français Les violences se sont accompagnées d’enlèvements, de pillages, d’incendies de maisons, de véhicules et de motos, ainsi que de destructions de biens appartenant à des populations déjà confrontées à des conditions humanitaires désastreuses. « Ces attaques ciblant des civils, qui s’ajoutent aux atrocités commises dans la nuit du 26 au 27 juillet à Komanda (territoire d’Irumu, Ituri), sont intolérables et constituent de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme. J’adresse mes sincères condoléances, ainsi que celles des Nations Unies, aux familles et communautés endeuillées, et réaffirme ma solidarité avec les populations affectées », a déclaré Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO.
La MONUSCO réitère l’appel du Secrétaire général des Nations Unies aux groupes armés étrangers pour qu’ils déposent les armes sans condition et retournent dans leurs pays d’origine.
Français La Mission exhorte les autorités congolaises à mener des enquêtes approfondies pour identifier les responsables des massacres de civils et les traduire en justice. En réponse à cette nouvelle vague de violence, la MONUSCO a renforcé sa présence militaire et son soutien aux autorités congolaises. Les 13 et 14 août, lors d’incidents à Mayi-Moya (Nord-Kivu), la Mission a fourni une protection physique à 206 civils, dont 70 femmes et 93 enfants, qui ont cherché refuge dans sa base militaire. Dans le même temps, sa Brigade d’intervention a effectué des patrouilles nocturnes conjointes avec les FARDC.
Il y a lieu de noter que, la situation à Beni et Lubero reste préoccupante, et la MONUSCO continue de travailler en étroite collaboration avec les autorités congolaises pour faire face à cette crise humanitaire. L’engagement de la MONUSCO souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre la violence armée et la protection des civils.
HERVE KABWATILA