La République sud-africaine, à travers son ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, accueille ce mardi 16 juillet 2024 à Cape Town, le Forum d’Investissement en Énergie Continentale avec comme thème : « Collaborer, Renouveler et Transition ».
Plus de 40 délégués du secteur de l’énergie provenant de 10 pays de l’Afrique participent à ce grand rendez-vous, dont la République démocratique du Congo qui est représentée par la Société Nationale d’Électricité (SNEL) et l’Agence Nationale des Services Énergétiques en Milieux Ruraux et Périurbains (ANSER).
Le présent Forum, qui est la composante de la Mission d’achat et d’investissement entrants d’énergie, est conforme, selon les organisateurs, à des objectifs d’industrialisation nationaux (RSA) et continentaux, reconnaissant le rôle important de l’énergie dans le développement économique global et la nécessité d’investissements intra-africains plus importants dans ce secteur.
Les organisateurs de ce forum ont promis de former des partenariats significatifs en matière d’approvisionnement, de financement et de commerce pour renforcer le secteur énergétique africain.
«Nous souhaitons que cette mission serve de plateforme pour démontrer aux régulateurs et aux propriétaires des projets énergétiques de notre continent sud-africain les capacités et les compétences énergétiques. Nous prévoyons qu’ils formeront des partenariats significatifs en matière d’approvisionnement, de financement et de commerce pour renforcer le secteur énergétique africain» à en croire les organisateurs.
D’après le ministère du Commerce, de l’industrie et de la Concurrence sud-africain, en effet, l’Agenda 2063 de l’Union africaine a une vision des niveaux commerciaux
Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la concurrence de l’Afrique du Sud a souligné à cette occasion, l’importance de raffermir les liens entre les peuples africains.
«Tous ces plans ne se matérialiseront qu’avec l’énergie comme catalyseur ; Et avec les acteurs très importants de cette salle, vous apportez votre contribution collective intellectuelle et institutionnelle à l’Afrique intégrée et prospère que nous souhaitons. En tant que ministère du Commerce, de l’Industrie et de la concurrence, nous avons un intérêt direct à assurer la durabilité et la croissance de ce secteur et à nous assurer de nouer des relations de collaboration avec des partenaires dans le reste de l’Afrique pour la croissance mutuelle de nos secteurs respectifs», peut-on lire dans un document du ministère
Par ailleurs, les organisateurs précisent que sur le plan de l’investissement, la Banque africaine de développement (BAD) a estimé qu’environ 30 à 40 milliards de dollars américains par an sont nécessaires au cours des six prochaines années, pour la construction d’infrastructures énergétiques en Afrique et d’assurer l’accès universel à l’électricité et industrialiser le continent.