Le ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenté que dirige la ministre Raïssa Malu a révélé ce vendredi 14 mars 2025 à travers un document que plus de 5.900 écoles ont été touchées par l’agression rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo, privant ainsi plus de 2 millions d’enfants d’éducation. Cette situation alarmante souligne l’urgence d’une réponse internationale face à cette crise humanitaire.
L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des conflits armés, exacerbés par l’implication du Rwanda, qui soutient le groupe rebelle M23. Plus de 5.900 écoles ont été fermées ou détruites, affectant gravement l’accès à l’éducation pour les enfants de la région. Plus de 2 millions d’enfants sont désormais privés d’éducation, ce qui pourrait avoir des répercussions à long terme sur leur avenir et celui du pays.
La destruction ciblée d’infrastructures scolaires, l’occupation des écoles par des groupes armés et l’augmentation du nombre d’élèves déplacés compromettent l’accès à l’éducation et l’avenir de milliers d’enfants congolais dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, en proie à l’agression rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC, continue à inquiéter les autorités congolaises de plus en plus.
« Dans cette province (Nord-Kivu), 692 écoles sont fermées, privant 471 183 enfants de leur droit à l’éducation (…) La situation est tout aussi critique (au Sud-Kivu) avec 1.428.707 (49% de filles) enfants en rupture de scolarité. Parmi eux, 1 619 finalistes ont dû être réinscrits dans d’autres provinces », a indiqué le communiqué du ministère de L’éducation nationale.
La situation dans l’est de la RDC nécessite une attention urgente de la communauté internationale. Les conséquences de l’agression rwandaise sur l’éducation des enfants sont alarmantes et soulignent l’importance d’une réponse coordonnée pour protéger les droits des enfants et restaurer la paix dans la région.
HERVÉ KABWATILA